Trésors de musique de chambre 2022, une nouvelle saison, un nouveau lieu !
Pour sa série Trésors de Musique de Chambre 2022, l’ensemble Cristofori vous invite à trois concerts au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon.
Cristofori, internationalement connu pour ses interprétations sur instruments d’époque, vous fera découvrir en janvier, février et mars 2022 de la musique viennoise créée entre 1820 et 1920. C’est l’occasion exquise de découvrir la musique de chambre et des lieder de Franz Schubert, d’Alma et Gustav Mahler, de Fritz Kreisler, de Johannes Brahms, d’Alexander von Zemlinsky et de Arnold Schönberg interprétée par des musiciens d’excellence.
La jauge de la salle n’étant que de 100 personnes, nous vous conseillons de réserver votre billet bien en amont.
- Un lieu exceptionnel
- Musique viennoise créée entre 1820 et 1920
- Des échanges avec les musiciens
Compris | 1€ de frais de réservation déjà inclus dans le prix des billets. |
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Catégories | Concerts et festivals, Événements & manifestations |
Plus d'informations | Trésors de musique de chambre 2022.pdf |
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Vienne, ville impériale - de Schubert à Schönberg
Capitale d’un empire agonisant, Vienne est également, au tournant du XXe siècle, un foyer culturel exceptionnel de richesse et de diversité. À l’aube du XXe siècle, Vienne est la capitale d’un empire de plus de 50 millions d’habitants réunissant une quinzaine de nations (hongrie, tchèquie, Pologne, serbie, Croatie, ukraine, etc.), que l’empereur Franz-Joseph tente coûte que coûte de fédérer, malgré de fortes velléités nationalistes et indépendantistes. Accueillant au cours de la seconde moitié du XiXe siècle de nouveaux arrivants, issus des quatre coins de l’empire multinational, Vienne double en quarante ans sa population et connaît un essor urbanistique et architectural sans précédent - le boulevard de la ringstrasse en étant l’étendard - que va prolonger la génération suivante. Parallèlement, la ville voit se développer les succès entrepreneuriaux et artistiques.
Malgré ces tensions sociales, peut-être même de fait, Vienne est le théâtre - au propre comme au figuré - d’une effervescence créatrice qui hisse la capitale au second rang des grands centres artistiques européens, derrière la cosmopolite Paris. Le mouvement dit de la Sécession constitue la figure de proue de cet « art nouveau » qui seplace en opposition à l’art officiel en trompe-l’oeil et renouvelle l’architecture, les arts plastiques et les arts visuels.les expressionnistes et sulfureux Egon Schiele et Oskar Kokoschka prendront ensuite le relais et se chargeront de définitivement faire tomber les masques. Ce renouveau artistique n’est pas l’apanage des arts visuels ; on le retrouve en musique avec Gustav Mahler - directeur de l’opéra de Vienne -, Alexandre von Zemlinsky et Arnold Schönberg, qui brise avec le romantisme et compose en 1912 le mélodrame Pierrot Lunaire, chef d’oeuvre atonal utilisant pour la première fois le Sprechgesang, une expression entre parler et chanter.
Dimanche 30 janvier / 17h / Besançon / Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, salle du XIXe
Concert 1 : Vienne, ville de nature, de musique et de nostalgie
Lieder de Franz Schubert, Alma et Gustav Mahler,Alexander von Zemlinsky
Isabelle Druet, mezzo-soprano
Arthur Schoonderwoerd, piano
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Dimanche 27 février / 17h / Besançon / Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, salle du XIXe
Concert 2 : Vienne, le violon, la valse et la peine de coeur
Johannes Brahms : 1re et 3e sonate pour violon et piano
Fritz Kreisler : Liebesleid et autres pièces pour violon et piano
Gisella Curtolo, violon
Arthur Schoonderwoerd, piano
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Dimanche 20 mars / 17h / Besançon / Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, salle du XIXe
Ce concert exceptionnel s’inscrit dans la programmation du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Il est gratuit, sur réservation, dans le cadre du week-end Télérama.
Concert 3 : Vienne, ville d’une fin de siècle tourmentée
Arnold Schönberg : Pierrot Lunaire, opus 21
ENSEMBLE CRISTOFORI :
Juan Cristóbal Fernández Buddemberg, pantomime
Lucia Leonardi, pantomime
Adèle Lorenzi, Sprechgesang
Gilles de Talhouët, flûte et piccolo
Luz Sedeño, clarinette et clarinette basse
Gisella Curtolo, violon et alto
Lucie Arnal, violoncelle
Arthur Schoonderwoerd, piano et direction
Programme détaillé des oeuvres, biographies des interprètes, bulletin d’inscription...toutes les informations sur le site : ensemble-cristofori.com
Note globale | |
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Qualité/prix | |
Fun |
Seul bémol : les poèmes de l’œuvre de Schoenberg, malgré une commande en amont, ne sont pas arrivés à temps.
Beaucoup d'émotions également générées par la soliste/récitante.
Un spectacle où le public a été amené à s'élever hors du commun. (Réussi en ce qui me concerne).
Dommage également que les interprètes ne soient pas revenus discuter à la fin.
En conclusion, j'apprécie vraiment ce type de moments à la fois éducatifs, performants....qui font du bien.
Concert de haut niveau
J’ai déjà recommandé ce festival à des amis